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Derniers jours pour reduire ses impots 2021 grace au PER - Image 2

Faut il comparer l’assurance vie et le PER d’un point de vu fiscal ?

Ces 2 produits sont d’excellents produits de capitalisation pour épargner à long terme et valoriser un patrimoine financier.

Pour illustrer les nombreux avantages du PER par rapport à l’assurance vie prenons un exemple concret chiffré :

Un couple imposé dans la tranche marginale d’imposition à 30%, disposant de 150 000 euros de placements financiers (livrets, PEL, PEA, assurance vie) . Disposant d’un bon niveau de revenus, ce couple estime par rapport à ses contraintes financières ne pas avoir besoin de 50 000 euros avant très longtemps. Ces 50 000 euros peuvent donc être épargnés sur du long terme pour financer la retraite, une maison de retraite ou une dépendance et être transmise aux enfants pour le solde.

Ouvrir un contrat d’assurance vie :

L’horizon d’investissement étant à très long terme donc n’ayant pas vocation à être utilisé avant longtemps (15 ans dans notre exemple), l’investissement dans le contrat d’assurance vie sera alloué à des supports diversifiés (OPCVM sélectionnés pour leur gestion financière spécifique) à dominante actions.

Sur une période de plus de 10 ans nous estimons de façon prudente un rendement de 5% net annuel : les 50 000 euros deviendront 104 000 euros dans 15 ans.

Au terme des 15 ans :

  • L’argent est utilisé (complémente de retraite / financement de projets divers) :

C est la fiscalité de l’assurance vie qui s’applique et les plus values sont taxées au taux de 7,5 % après abattement de 9200 euros ou 4600 euros (couple ou célibataire). Concrètement il est possible d’étaler les retraits chaque année de sorte à ne pas payer d’impôt. Seuls les prélèvements sociaux seront payés sur les plus values soit dans notre exemple 9288 euros.

Au final 94 712 euros pourront être dépensés par l’épargnant pour satisfaire ses projets divers ou complément de retraite.

  • L’argent continue d’être capitalisé et sera transmis aux enfants

Au regard de la fiscalité dérogatoire de l’assurance-vie, ce sont plus ou moins 94712€ qui pourront être transmis sans droit de succession aux héritiers (enfant ou conjoint).

NB : Les prélèvements sociaux sur les plus-values devront être payées à l’occasion du dénouement par le décès. Au total, ce sont 9288€ de prélèvements sociaux qui devront être payés.

Epargner dans un PER :

La situation est tout aussi simple. Il s’agit d’investir ladite somme de 50 000€ dans un PER. L’horizon d’investissement étant le même que pour l’hypothèse précédente, les perspectives de rendement seront les mêmes que les précédentes.

A contrario de l’assurance-vie, le versement sur le PER permettra à l’épargnant de réduire le montant de son impôt sur le revenu. Considérant sa tranche marginale d’imposition à 30%, le versement permettra une réduction d’impôt à hauteur de 15 000€.

Les versements déductibles du revenu imposable sont plafonnés à 10% du revenu imposable N-1. Le solde disponible est calculé sur la 4ème page de l’avis d’imposition.

Au final, l’épargnant verse 50 000€ sur son PER et récupère 15 000€ de réduction d’impôt qu’il pourra verser sur son PER l’année suivante, obtenir une nouvelle réduction d’impôt, … et ainsi de suite.

Pour faire simple, considérons une somme de 65 000€ versées sur le PER : C’est déjà 15 000€ d’épargne en plus grâce à la déductibilité fiscale des sommes versées sur le PER.

Sur une période d’épargne de 15 ans, estimons un rendement prudent annuel net de 5%. Les 65 000€ épargnés deviendront 135 000€ dans 15 ans contre 105 000€ pour l’assurance-vie.

Au terme des 15 ans, envisageons à nouveau deux scénarios :

  • Retrait total du PER :

Arrivé à la retraite, l’épargne capitalisée sur le PER devient disponible

En cas de retrait, les sommes seront taxables :

  1. Au taux de 12.80% sur les plus-values + prélèvement sociaux au taux de 17.20%, soit un total de 30% ;
  2. A l’impôt sur le revenu selon votre tranche marginale d’imposition pour la partie capital. Il y a donc annulation de la défiscalisation acquise 15 années plus tôt si la tranche marginale lors du départ à la retraite reste la même (si elle baisse non)

Dans notre exemple, les 135 000€ sont donc taxés à 30%, soit 40 000€ d’impôt sur le revenu et de prélèvement forfaitaire unique.

Au total, il restera donc 94 600€ à dépenser (contre 94 712€ dans la situation d’une épargne en assurance-vie).

Si l’épargne retraite du PER a vocation à être dépensée intégralement à l’âge de départ à la retraite il y a donc « match nul » avec l’assurance vie.

  • L’argent du contrat continue à capitaliser pour être transmis aux enfants :

Les prélèvements sociaux sur les plus-values devront être payées au taux de 17.20%, soit 12 062€. Au final, ce sont 123 067€ qui pourront être transmis aux héritiers dans le cadre de la succession.

Les sommes seront soumises aux droits de succession après un abattement de 30 500€ dès lors que le souscripteur décède après l’âge de 70 ans.

Si le souscripteur décède avant 70 ans, la fiscalité est particulièrement attrayante puisque les capitaux seront transmis en franchise fiscale dans la limite de 152 500€ / bénéficiaire désigné.

Dans notre exemple, considérons l’hypothèse la moins favorable : Le souscripteur décède après l’âge de 70 ans et les capitaux transmis seront donc soumis aux droits de succession après un abattement de 30 500€.

La fiscalité sur le décès est donc totalement différente de la fiscalité décès d’un contrat d’assurance-vie !!

Le taux d’imposition aux droits de succession sera fonction du lien de parenté entre le défunt et le souscripteur :

  1. Si le bénéficiaire du PER est le conjoint, celui-ci ne sera pas taxable et pourra donc recevoir 123 067€ contre 94 712€ dans l’exemple précédent avec le versement dans un contrat d’assurance-vie. Une différence de 28 000€ ! Ce n’est pas neutre.
  2. Si le bénéficiaire du PER est un enfant, ces derniers seront taxables au taux de 20% après un abattement de 30 500€, soit une taxation à hauteur de 18 513€. Au total, les enfants recevront 104 554€, soit 9 842€ de plus que dans l’hypothèse du versement dans un contrat d’assurance-vie, et ce malgré une fiscalité « succession » qui pouvait paraître moins attrayante.

En conclusion si l’épargne retraite a vocation à rester capitalisée dans le contrat dans un but successoral (pour être transmis aux héritiers) alors le PER est plus avantageux que l’assurance vie.

C'est bien une certitude grâce aux études chiffrées, le PER est très avantageux que ce soit pour financer une retraite complémentaire ou transmettre à ses héritiers.

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