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Retraite : travailler plus longtemps pour financer defi ... - Image 15

La réforme des retraites, souhaitée par le Président Emmanuel Macron, devrait être l'un de ses principaux chantiers pour ce nouveau mandat.

Le système de retraite en France comprend trois niveaux :

La retraite de base [obligatoire] versée par les caisses de retraite de base. Elle se calcule par trimestres.
La retraite complémentaire [obligatoire] versée par les régimes complémentaires. Elle se calcule par points.
La retraite supplémentaire (facultative) constituée sur la base des produits d’épargne retraite et salariale : PER.

L’âge du départ à la retraite retardé à 65 ans (ou 64 ans après négociations) a pour but de combler le déficit à court terme des régimes de retraite, qui devrait s’élever à environ 7 milliards d’euros par an jusqu’en 2030. De plus, le chef d’Etat souhaite instaurer un revenu minimum vieillesse de 1 100€ par mois.

En guise de comparaison, il faut savoir que l'âge légal de départ en retraite des Espagnols, Américains et Allemands a été repoussé à 67 ans. Quant aux Anglais, ils partent légalement à la retraite à 68 ans.

Le système actuel de la retraite par répartition repose en partie sur le ratio nombre d’actifs par nombre de retraités. Ainsi, si le nombre de retraités devient trop élevé, il n’y aura pas assez d’actifs pour financer leurs pensions.

En 2019, en France, le ratio est de 1,7 actif cotisant par retraité contre 2,5 dans les années 1970 : ce dernier devrait continuer de chuter. C’est en partie pour cette raison que notre système de retraite actuel ne financerait qu'un peu plus de 8 pensions de retraite sur 10, creusant alors les déficits publics.

Face à une situation d’une baisse du poids des pensions dans le PIB, trois cas sont envisagés par le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) :

Premier cas : l’Etat maintient, en pourcentage du PIB, sa contribution dans le système au même niveau qu’en 2020. Le déficit des retraites devient alors constant jusque dans les années 2030-2040, avant de se faire absorber et de laisser place à un excédent croissant compris entre 0,5 % et 2 % en 2065.
Deuxième cas : l’Etat maintient ses niveaux de cotisations et ses subventions d’équilibre au même niveau que 2020. Le système reste déficitaire, mais au maximum autour de 0,7 % du PIB dans les prochaines années. Ensuite, il deviendra bénéficiaire entre 2040 et 2055.
Troisième cas : l’Etat se limite à équilibrer les régimes publics. Ainsi, les régimes, qu’ils soient privés ou publics, sont alors un peu moins déficitaires à moyen-terme mais se redressent moins vite à long terme, voire restent dans le rouge (jusqu’à 0,7 % du PIB).

Pour conclure, la réforme des retraites devrait donc permettre de faire des économies d’environ 7 milliards d’euros par an jusqu’en 2030. Ces économies permettraient de financer un revenu minimum vieillesse de 1 100€ par mois mais aussi consacrer plus de budget à des domaines tels que la Recherche ou encore l’Education.

 

 

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